Alto Cliché — d’après le Romanov de Nicolò Amati (1677)
Le fond en une seule pièce, les éclisses et le manche sont en érable moucheté (acero occhialinato, en italien). Et comme toujours, je donne un prénom à mes instruments. Celui-ci s’appelle Cliché. Il est disponible à l’essai à Bruxelles, ou ailleurs sur demande.
Cliché, c’est ma version de cet alto. J’ai voulu en conserver l’esprit, tout en revoyant les proportions pour le rendre plus confortable à jouer : un petit 41 cm, pensé pour les musiciens d’aujourd’hui. Mon objectif était de préserver un son riche et équilibré, dans un format agréable en main.
J’ai eu un coup de cœur pour l’alto Romanov, un instrument construit par Nicolò Amati à Crémone en 1677. Ce qui le rend si particulier, c’est qu’il a gardé ses dimensions d’origine — chose assez rare pour un alto de cette époque. Il a traversé les siècles, passant par la famille impériale russe — d’où son surnom — avant d’être joué pendant longtemps par Max Aronoff, altiste du Curtis Quartet.